BIBLIOGRAPHIE

 

NB : ceci n’est pas une bibliographie traditionnelle avec juste la référence à un auteur et à son oeuvre.  Les extraits choisis dans chaque livre participent à la recherche ésotérique sur le discours des statues.

Merci à tous ces auteurs, leur travail en profondeur et d’avoir publié. A chaque fois il y a la présentation de leur ouvrage avec un extrait choisi pour donner envie de les lire.

Il est évident que les extraits sortis de leur contexte alimentent la polémique, je vous invite à acheter ces livres pour compléter votre avis. Pour ma part j’ai pour objectif de vous mettre en mouvement comme le feraient les statues dans leurs discours.

1er Novembre 2022 Vogesus… à Samonios

 

Lieux sacrés et mystérieux

Voilà quelques lignes de mon écriture dans ce nouveau livre Lieux sacrés et mystérieux

28/11/2022

Le voyage initiatique ou les Trent-trois degrés de la sagesse,

 

un livre entre roman et enseignement de Christian JACQ, histoire d’une belle rencontre avec un maître d’oeuvre de la Cathédrale de Metz

08/05/23

 

 

La nuée sur le sanctuaire

Eckartshausen

Un éclairage magnifique sur la spiritualité :

…L’Eglise intérieure naquit tout de suite après la chute de l’homme, et reçut de Dieu immédiatement la révélation des moyens par lesquels l’espèce humaine tombée sera relevée à sa dignité, et délivrée de sa misère. Elle reçut le dépôt primitif de toutes les révélations et mystères ; elle reçut la clef de la vraie science, aussi bien du Divin que du naturel.

Mais lorsque les hommes se multiplièrent, la fragilité de l’homme et sa faiblesse rendirent nécessaire une société extérieure qu tint caché la société intérieure, et ui couvrit l’esprit et la vérité pr la lettre…

 

17/02/2023

 

A la recherche du soi suprême

de Paul Brunton

Un livre incontournable qui dit les choses simplement pour ceux qui cherchent une voie de réalisation à lire sans esprit d’idolâtrie religieuse et en toute humanité.

 

18/02/2023

« Va vers toi »

Annick de  Souzenelle

Synthèse du travail de toute une vie. Synthèse en forme d’appel, en écho au « Va vers toi ! » qu’entendit Abraham et qui le fit mettre en marche

Une oeuvre à rapprocher de celle de Paul Brunton « A la recherche du soi suprême » l’un est imprégné de culture juive l’autre d’humanisne

 

 

14/02/2023

 

L’Apocalypse expliquée par Swedenborg

source extrait BNF Gallica

6 Tomes particulièrement instructifs toujours sous l’angle spirituel dont un extrait

…Si quatre Anges furent vus, c’est parce que par ceux-ci, qui se tenaient dans les quatre Angles, il est signifié le Divin procédant du Seigneur dans tout le Monde spirituel, car les quatre Plages, à savoir, l’Orientale, l’Occidentale, la Méridionale et la Septentrionale, constituent, tout ce Monde, car ce Monde a été divisé ainsi Ceux qui sont dans le bien de l’amour envers le Seigneur habitent dans la plage Orientale, et habitent aussi dans la plage Occidentale; mais ceux de la plage orientale sont dans le bien de l’amour avec clarté, parce qu’ils sont dans le bien intérieur, et ceux de la plage occidentale sont dans le bien de l’amour avec obscurité, parce qu’ils sont dans le bien extérieur ; dans la plage Méridionale habitent ceux qui sont dans une lumière claire du vrai, dans la Septentrionale ceux qui sont dans une lumière obscure du vrai…

20/02/2023

La Cathédrale de Metz

Par Jean Baptiste PELT, Evèque de Metz

Particulièrement intéressant pour les gravures et les plans

 

 

 

 

19/02/2023

La Cathédrale de Metz

d’Auguste PROST 1885

Livre conservé par la Bibliothèque Nationale de France dont un extrait introductif ci-dessous :
La cathédrale de Metz est aussi ancienne que l’Église dont elle est le siège ; mais elle n’a pas toujours existé à la place où nous la voyons aujourd’hui, au milieu de la cité. Les premiers évêques de Metz auraient suivant les plus anciennes traditions, fondé leur établissement dans des quartiers extérieurs que n’a jamais compris l’enceinte de la ville. C’est à une date sur laquelle on n’a que des données approximatives que leur siège a été transféré dans cette enceinte ; et il a été fixé dès cette époque dans l’endroit même où se trouve la cathédrale actuelle. Le superbe monument que nous avons sous les yeux ne remonte naturellement pas jusque-là ; ses parties les plus anciennes ne datent guère que du XIII me siècle ; mais avant lui le même emplacement a été occupé par d’autres qui s’y sont succédés avec le même caractère. C’est de cette succession d’édifices, dont les plus anciens ont depuis longtemps disparu, que nous voulons parler dans le présent travail.

 

L’Apocalypse de Jean

Beatus de Liebana ou la splendeur de l’enluminure espagnole au XI ème siècle

 

 

 

 

 

 

 

15/02/2023

 

Physiologos

Le bestiaire des Bestiaires

de Jérôme Millon

…Le physiologos les habille en théologiens pour représenter les mystères chrétiens. Mais ici l’animal joue sans masque son propre rôle, et c’est sa nature nature même qui témoigne de vérités spirituelles. Car, ne nous y trompons pas, les bêtes ne sont ni immorales ni insensées. Elles ont donc une âme ? oui pour la circonstances. Pour la bonne cause…

 

Bestiaire d’Autun

par l’Abbé Denis Grivot

…Autrement dit, Saint bernard n’y comprend pas grand chose. faites attention qu’il ne vous arrive pas la même chose qu’à Saint Bernard, car tout saint qu’il fut, saint Bernard a été puni d’avoir trop parlé : il est mort. 

Cela n’est pas à proprement parler une punition, c’est une chose qui vous arrivera, et à moi aussi ; mais comme punition, Saint Bernard a été enveloppé, dans une étoffe toute décorée d’animaux féroces et fantastiques…

 

 

Bestiaires du Moyen-Age

Michel Pastoureau

Extrait de la page 11. Le cerf vit mille ans. Le sanglier porte ses cornes dans sa gueule. La belette conçoit par la bouche et enfante par l’oreille. Le taureau perd sa force si on l’attache à un figuier. Le bouc a toujours la fièvre, et son sang est si chaud qu’il traverse le diamant.

 

 

Manuel pour comprendre la signification symbolique des Cathédrales et Eglises.

Guillaume Durand de Mende Evèque du XIIIème siècle


Extrait page 127 De la consécration de l’autel

L’autel, comme l’église, doit être  consacré, et cela pour trois raisons. D’abord, à cause du sacrifice qui est offert au- dessus. Noé, ayant construit un autel au Seigneur, offrit un sacrifice en choisissant pour cela des oiseaux et des animaux purs. Mais notre sacrifice et celui du corps et du sang de Christ ; c’est le mémorial de la passion du sauveur, selon ses propres paroles : « faites ceci en mémoire de Moi ».

En second lieu, c’est à l’autel que se fait l’invocation du nom du seigneur. Nous voyons qu’Abraham ayant construit un autel, invoqua le nom de Dieu et que le Tout-Puissant lui a paru. Cette invocation qui a lieu sur nos autels et la messe. 

En troisième lieu, ils sont consacrés par rapport au chant. On voit dans l’ecclésiastique que les chanteurs se tenaient  devant l’autel et faisaient entendre une douce harmonie. 

Voici la formule la consécration. L’Evèque commence en disant : « Ô dieu, hatez- vous de nous secourir » ; ensuite il bénit l’eau, et avec cette eau il trace quatre croix aux quatre cornes de l’autel. 

Il fait sept fois le tour de l’autel en aspergeant avec une branche d’hysope la table de l’autel. L’église est aspergé de nouveau, et le reste de l’eau bénite est répandue au pied de l’autel. 

Quatre croix sont alors tracées avec le saint chrême sur les quatre coins de la cavité ou sépulcre destiné à contenir les reliques, lesquelles reliques, avant de les y déposer, sont placées dans un étui avec 3 grains d’encens. 

On pose sur le sépulcre un couvercle dont le milieu est fortifié par le signe puissant du salut. La pierre ou table est alors ajustée à l’autel et ointe d’huile en cinq endroits, et après du saint chrême. 

L’autel est confirmé au front par le saint chrême appliqué en forme de croix, et on brûle dessus de l’encens en cinq endroits.

On finit la cérémonie en couvrant l’autel  de nappes blanches, et le saint sacrifice commence.

L’exorcisme qui accompagne la bénédiction de l’eau ont la vertu de chasser l’ennemi de notre salut. Quatre choses sont indispensables à cette cérémonie, savoir : l’eau,  le vin,  le sel et les cendres. En voici les raisons.

D’abord il y a quatre moyens d’expulser l’esprit tentateur : le premier, ce sont les larmes de la contrition figurée par l’eau ; le second le soin de l’âme, signifié par le vin, le troisième, la discrétion dont le sel est l’emblème ; le quatrième, l’humilité profonde, représenté par les cendres. 

L’écriture dit en parlant des Ninivites ; « leur Roi se leva de son trône et, s’étant revêtu d’un cilice, il se prosterne sur la cendre ». Et Abraham c’est excusé de parler au Seigneur, parce qu’il n’est que « cendre et poussière »

Dans un certain sens, l’eau se prend pour le peuple pour le genre humain ; les grandes eaux sont les nations nombreuses ; le vin, c’est Dieu ; le sel, l’enseignement de la loi divine ; les cendres, le mémorial de la passion du sauveur ; le vin mêlé signifie l’homme Dieu.

C’est eau qui est bénit représente encore l’esprit saint, qui est le principe de toute sanctification , et dont  la grâce opère la rémission des pêchés. Aussi l’esprit saint est appelée eau par le sauveur lui-même.

 

Le secret de la Cathédrale de Strasbourg

André Fischer 1979

 
En 1908, sous la signature de Jean Knauth, Alors maître d’oeuvre de la Cathédrale de Strasbourg, parut un ouvrage intitulé « la Cathédrale de Strasbourg et la Pyramide de Khéops, mystères de l’architecture » L’auteur y démontre que l’unité de mesure utilisée dans la nef serait non pas le mètre, défini depuis plusieurs siècles plus tard seulement, mais une longueur qui, en unités métriques vaut à peu près 63 cm ou, d’une manière plus précise 0,636089 m.
 
Or cette longueur est exactement le di-millionième partie de la moitié de l’axe polaire de la planète
 
 
 
 
 
1 712178,3772 m
—————————— = 0,63560889
2* 10 000 000
 
 
 

La Cathédrale de Strasbourg

Frédéric Piton 1861

Architecte

 
La Cathédrale de Clovis
 
Trois villes ou bourgades et deux cents et quelques minuscules villages abritaient vers la fin du sixième slècle la population de notre province. Brisache est citée seul dans le Sundgau, Saverne et Stratebourg  (bourg sur une route) dans le Nordgau. C’est dans cette dernière, connue comme nous venons de le dire, que Clovis fit construire, en 510, la première église chrétienne, en l’honneur de la Sainte Vierge
 
 
 
 

La Cathédrale de Strasbourg

Texte par M le Chanoine Dacheux 1900

 
 
Qui a bâti la Cathédrale ?
Avant de commencer l’histoire de la construction de la façade et de la tour qui ont valu principalement à notre Cathédrale sa réputation universelle, il n’est pas sans intérêt d’établir la part d’honneur qui revient à chacun de ceux qui ont contribué à l’érection de ce monument, tel qu’il existe aujourd’hui.
Comme nous l’avons déjà vu précédemment, c’est à l’Evêque  Wernher de Habsbourg qu’appartient le mérite d’avoir commencé en 1015 la construction de la Cathédrale Romane.
 
 
 
 
 

 

 

 

 

La Cathédrale de Strasbourg

L’Abbé Joseph Walter 1933

 
 
 

La Cathédrale de Strasbourg

Edition 1817

 
Longtemps avant JC Strasbourg, sous le nom d’Argentorat, fut habitée par une peuplade dite Cele. On appelait les Triboques (Dreybucher) ces anciens habitants, de trois hêtres (drey Buchen) sacrés, sous lesquels ils adoraient leurs divinités  ; car les Germain comme l’observe Tacite, (de Moribus Germanorum cap9) croyaient dégrader la majesté divine, en renfermant son culte dans les Temples, et en la représentant sous figure humaine. Ils attribuèrent le nom de leurs dieux à des bois qu’ils leur avaient consacrés. Un  bois ainsi consacré c’’est trouvé sur le lieu même, où aujourd’hui s’élève la Cathédrale. Il l’était à Esus, dieu de la guerre, et les peuples voisins, surtout ceux de la basse Alsace, venaient lui offre des sacrifices, et souvent même ils versaient le sang humain sur des autels. Mais les Romains, ayant conquis l’Alsace et l’Argentorat sous Jules César coupèrent ce bois sacré, et y bâtir un temple, où Mars, et différentes autres divinités, recevaient l’encens.Cependant la principale idole que l’on,révérait dans le temple d’Argentorat , fut celle d’hercule le belliqueux, ou le germanique. Ce dieu-héros était l’objet favori du culte des Germains.(Tacit de Moribus Germanorum, cap 2) Les Alsaciens qui prenaient les usages de ce peuple, le nommèrent Cruzmana, c’est à dire Kriegsmann ; nom dont la signification énergique est héros de la guerre
 

 

La tradition cachée des Cathédrales 

Jean-Pierre BAYARD

 
IMG_9786Symboles, messages et connaissances secrètes. 
 
Qui a imaginé et construit les Cathédrales ? Que signifient les symboles qu’on y trouve ? Quels messages les bâtisseurs ont-ils voulu nous transmettre et d’où tenaient-ils leurs extraordinaires connaissances.
 
Spécialiste du symbolisme traditionnel Jean-Pierre BAYARD nous livre ici la meilleure étude qui soit sur les Cathédrales, depuis les techniques d’édification et leur géométrie sacrée, jusqu’à l’interprétation des symboles. 
 
Un guide indispensable pour comprendre les mystères des Cathédrales, ces remarquables ouvrages d’architecture qui reflètent tout autant notre humanité que notre divinité.
 

Extrait du livre

Du secret initiatique 
Les religions, mais aussi toutes les corporations, n’ont jamais admis que l’on puisse livrer à n’importe qui, indistinctement, les bases de la recherche. Dans chaque groupe humain existent des castes qui conservent leur expériences manuelles ou spirituelles. Il faut appartenir au clan pour connaître le tour de main propre à la bonne exécution de son métier ou de sa réflexion. Cette transmission se gradue et devient de plus en plus fermée en passant du métier aux arts, aux sciences – dont la médecine reste un échelon important – pour culminer avec la doctrine religieuse.
 

Le Défi des Bâtisseurs

Un film de Marc Jampolsky

IMG_9754Edifice vertigineux, chef d’oeuvre de l’art gothique, la Cathédrale de Strasbourg du rêve démesuré de ses créateurs. Avec sa flèche qui culmine à 142 mètres, elle demeure jusqu’au XIXème siècle le plus aout monument du monde.
Le Défi des Bâtisseurs s’articule autour des dessins mouvementés des cinq maîtres d’oeuvre de la Cathédrale, cinq « stars » de l’architecture gothique.
Séquence de fiction, documents d’époque, entretiens avec des spécialistes d’images de synthèse : l’histoire est comté de « l’intérieur » dans le décor du Strasbourg de l’époque et nous donne à voir toutes les étapes de la construction du plus prestigieux de chantiers du Moyen Age.
Une plongée passionnante au coeur de la plus grande aventure de l’art gothique.  
 

voir le film sur youtube cliquez ici

 

 

Le Mystère des Cathédrales 

Fulcanelli

IMG_9755En 1926, alors que l’alchimie avait depuis longtemps été reléguée au rang des vieilleries pré-scientifiques, il suffit d’un seul ouvrage pour la faire renaître comme le phénix sort de ses cendres : Le Mystère des Cathédrales, signé d’un certain Fulcanelli. Dans ce texte unique en son genre, l’auteur se livre a une analyse serrée de la mystérieuse symbolique, tout à fait indépendant des motifs chrétiens, qui ornent les cathédrales de France, en particulier Notre Dame de Paris. il montre, d’une façon extraordinairement convaincante, comment ce langage picturale inscrit dans la pierre constitue en réalité une initiation complète complète aux opérations alchimiques les plus poussées. Ce livre est l’un des grands classiques de l’ésotérisme contemporain, mais aussi un puissant témoignage de la richesse et de la complexité de notre patrimoine culturel, du Moyen Age jusqu’au temps présent. Fulcanelli, d’une manière ou d’une autre, est toujours vivant et son enseignement nous interpelle, que l’on adhère ou non à l’alchimie.
 
 

Parlez-moi, je vous prie du Royaume des Cieux

Jacqueline Kelen

IMG_9364Présentation du livre

« il croit en l’avenir, j’ai foi en la vie éternelle. Ils se disent humanistes, solidaires, citoyens, j’espère ne pas démériter de l’image de Dieu. Ils invoquent des valeurs, j’ai soif de vérité. Ils veulent l’amour de soi, j’aime la discrétion et l’effacement propres aux mystiques. Ils attendent les vacances, et moi la Parousie »

A trop se vouloir de leur temps, bien des chrétiens ne se soucient plus que de choses temporelles, négligeant la vie spirituelle. Ils réduisent trop souvent la religion À une morale consensuelle, et sa pratique à une thérapie parmi d’autres.

Le message transcendant du Christ a été dénaturé et affadi, déplore Jacqueline Kelen. Dès lors, que faire pour que le christianisme, dans un monde matérialiste et largement athée, affirme sa verticalité et renoue avec sa dimension mystique ?

Jacqueline Kelen est un écrivain. Dans ses nombreux livres et au cours de ses séminaires, Elle dévoile la connaissance spirituelle que transmettent limite les textes sacrés pour explorer les richesses de La vie intérieure.

Quelques extraits :

Page 73

…Force est aussi de constater la dégradation du langage, certes propre à l’époque, mais qui atteint également les prêches et Les conférences des religieux ou encore les témoignages donnés par certains chrétiens sur leur « vécu ». Par facilité et démagogie, pour paraître spontanés et communicants, l’orateur rabaisse à un niveau prosaïque et à des formules familières le langage spirituel qui demande tenue, Serveur, Auteurs et profondeurs.

« Notre conversation est dans les cieux », assure l’apôtre Paul, Mais aujourd’hui, on a plutôt l’impression qu’elle s’est fracassée lourdement…

Page 77

…Dans une société qui offre une diversité de croyance et des religions en les rattachant à un choix personnel, non à une Révélation, non à des Ecritures saintes et une Tradition, Plus d’un chrétien peut être pris de vertige et du doute. Il va donc relativiser, allez voir ailleurs où l’herbe est nécessairement plus verte, les rites plus exotiques, ou encore bricole à son usage une religion qui mélange divers ingrédients qui lui plaisent…

Page 82

… De nos jours, le dialogue interreligieux est devenu une cause humaniste comme une autre et ne redore le blason de ceux qui ont souvent oublié leur propre tradition…

Le bréviaire du colimaçon

Jacqueline Kelen

IMG_9365Présentation du livre :

« il s’agit bien pour le chercheur de Dieu de conjuguer l’ardeur du désir et la lenteur du pas, la ferveur et la longue patience ; de ne pas brûler les étapes et de toujours couver son feu.  Voilà pourquoi l’escargot plus que les guépard offre une juste image du pèlerin spirituel ».

Avec clarté et sur un ton personnel, cet essai rappelle en quoi consiste une démarche spirituelle, en s’appuyant sur la philosophie antique, sur les Évangiles, ainsi que sur les écrits de théologiens et des mystiques chrétiens. Une invitation joyeuse à bâtir la maison intérieure.

Quelques extraits :

Page 14

… Toutefois, un autre terme désigné en l’homme un élément supérieur, divin, donc indestructible : c’est l’esprit, pneuma, qui s’alimente à l’Esprit, NoUs. Au cinquième siècle avant J.-C., Anaxagore voit dans NoUs une intelligence supérieur organisatrice de l’univers, le IIIème  siècle de l’ère chrétienne, Plotin, le philosophe d’Alexandrie, déclare superbement : il faut voir l’esprit comme notre propre moi. De là, l’invitation à une autre vie par laquelle Aristote conclut  son éthique à Nicomaque :

   « si donc l’esprit, par rapport à l’homme, est un attribut divin, une existence conforme à l’esprit sera, par rapport à la vie humaine, véritablement divine. Il ne faut donc pas écouter les gens qui nous conseillent, sous prétexte que nous sommes des hommes, de ne songer qu’aux choses humaines, et, sous prétexte que nous sommes mortels, de renoncer aux choses immortelles. »

Afin de surmonter à la fois le dualisme corps/âme, et la confusion âme/esprit il paraît indispensable de rappeler l’aspect tripartite de l’être humain, surtout à une époque envahie par la psychologie et oublieuse de toute transcendance. L’homme est corps, âme, esprit et ses trois dimensions – physique, psychique, spirituelle ou pneumatique – ne s’mais s’excluent pas, mais sont appelées à s’harmoniser. L’apôtre Paul parle de ce ternaire qui constitue l’homme total, puis Origène, certains pères de l’église d’Orient et Occident ; je ne suis sûre que c’est trois dimensions distinctes apparaissent clairement aujourd’hui y compris à ceux qui se déclarent chrétiens ou qui ont une démarche spirituelle…

Page 77

…, Dans l’aventure spirituelle, l’homme conscient est à la fois le pilote, le passager et le bateau. Nul autre humain ne peut diriger l’embarcation à sa place. Tout au plus peut-on lui fournir quelques vivres, lui indiquer vents et courants. Et c’est lui qui navigue, qui a le mal de mer, c’est lui qui tient le gouvernail. Sous le regard de Dieu…

Page 82

… De nos jours, le dialogue interreligieux est devenu une cause humaniste comme une autre et ne redore le blason de ceux qui ont souvent oublié leur propre tradition.

Vogesus le 10/09/2018

Corps Ame Esprit

Michel Fromaget

IMG_9376Présentation

youtube cliquez sur le lien

 

 

 

 

Introduction à la Kabbale

Haïm Korcia Grand-Rabbin de France

1er  extrait :
« Le maître doit toujours avoir du miel et du lait sous la langue, comme le dit le verset du cantique des cantiques. Sous sa langue et non pas sur la langue. Le Talmud justifie cette précision en disant : « si tu sens que le discours que tu vas faire et apprécié comme du miel et du lait, tu as le devoir de parler. Au contraire, si tu sens une réticence quelconque, tu as le devoir de te taire « Si un maître doit enseigner des préceptes de vie un révolté qui ne le suivra pas, il est préférable de le laisser dans son ignorance, ce qui diminuera sa responsabilité face à Dieu.
2ème extrait : 
« Le Temple de Jérusalem, quant à lui est le point de jonction entre deux notions essentielles qui composent le judaïsme : d’une part la présence et la protection de Dieu, et d’autres par la différence des hommes vis-à-vis de leur créateur. Ce mouvement de haut en bas et de bas en haut défini précisément le Beth Hamikdach la Maison du Sanctuaire »
 
 

L’Empreinte de Dieux

Graham Hancock

1 er extrait :

L’hypothèse de la tierce civilisation. Une explication plausible pourrait tenir dans une variante de l’hypothèse de la Entraigues « tierce civilisation » avancer par un certain nombre d’égyptologue pour résoudre l’une des plus grandes et digne de l’histoire de l’Égypte. Les vestiges archéologiques laisse penser qu’au lieu de se développer lentement comme c’est le cas de toute société humaine, la civilisation égyptienne ancienne, comme celle des autres mecs, aurait surgi d’un seul coup est déjà entièrement constitué.

2ème extrait : 

« La hauteur de la pyramide du soleil multiplié par quatre fois pi est égal au périmètre de sa base la hauteur de la pyramide de Gizeh multiplié par deux fois pipi est égal au périmètre de sa base »

 

Mythologie chrétienne

Philippe Walter

IMG_9366Présentation du livre :

Saint-Martin sur son âne, Saint Christophe à tête de chien, sainte Marthe tenant en laisse la Tarasque, saint Hubert accompagné de son cerf, voilà bien des saints bizarres et forts peu catholique… et pour cause.

Derrière les figures vénérées de notre calendrier se dissimulent d’anciennes divinités païennes -celtiques pour la plupart que le christianisme médiéval dut assimiler pour s’imposer. Et, dans un subtil compromis religieux, l’église sut inscrire son message dans les huit grands cycles festif de l’année préexistant, la fête des Morts jusqu’au repas des fées du réveillon de Noël.

Eminent spécialiste du Moyen Âge et de la légende dorée, Philippe Walter retrace la lente constitution de cette mythologie christianisée totalement étrangère à la Bible et redonne toute leur cohérence aux croyances, coutumes et rites  souvent incompris, et toujours présent dans notre culture.

Philippe Walter est professeur émérite littérature française du Moyen Âge

Université de Grenoble III. Il a dirigé l’édition des Romans on prose du Graal dans la Pléiade (Gallimard) et publié aux éditions Imago,  Arthur, l’Ours et le Roi (2002), Perceval, le Pêcheur et le Graal (2004), Galaad, d’hier, le Pommier et le Graal (2004), Tristan et Yseut, le Porcher et la Truie (2006), la Fée Mélusine, le Serpent et l’Oiseau (2008), Merlin ou le Savoir du monde (nouvelle édition 2010), Gauvin, le Chevalier solaire (2013) et Dictionnaire de mythologies arthuriennes (2014).

Extrait :

Page 10

… En s’arrêtant sur l’expression de mythologie chrétienne, on pourrait certes objecter qu’il est toujours facile de subodorer du mythe là où, apparemment il est difficile de vérifier cette présence. Pourtant, des témoignages parfaitement explicites de la part l’autorité médiévale indiscutables expliquent le long processus de conquête que le christianisme dut développer dans une région du monde qui ne lui était pas acquise d’avance. C’est ainsi qu’une lettre du Pape Grégoire à saint-Augustin de Cantorbéry, qui évangélisait les Angles en Angleterre au début du huitième siècle, explique très clairement la politique appliquée par l’église en matière de christianisation :

  « après de longues réflexions, j’ai statué sur le cas des angles : que les temples des idoles ne doivent absolument pas être détruits dans cette nation, mais que l’on détruise uniquement les idoles qui s’y trouvent. Comprenne de l’eau bénite et que l’on asperge ces temples, qu’on y édifie des autels et qu’on y place des reliques : en effet, si ces temples sont bien construits, il est nécessaire et il suffit de changer la destination : les faire passer du culte des idoles à la louange du vrai Dieu. De cette façon, le peuple, constatant que ses temples sont respectés, déposera plus facilement l’erreur de son cœur et, connaissant et adorant le vrai Dieu, se rassemblera plus familièrement au lieu où il avait coutume de se rendre. Comme la coutume existe d’offrir beaucoup de bœufs en sacrifice aux esprits, il faut également transformer légèrement le cérémonial de ces offrandes, de façon à fixer ces coutumes rituelles  au jour de la dédicace ou de la fête des saints martyrs dont les reliques ont été placées dans l’église ; que les gens continuent à se construire des cabanes de branchages auprès des mêmes temples devenus églises et qu’il célèbrent la fête à des agapes rituelles »

Ce texte admirable souligne la persistance d’anciens mythes et rites paëns au VII siècle. Il constitue un témoignage, parmi d’autres, sur les croyances et des usages que la littérature médiévale XIIe ou Du XIIIe siècle continuera de colporter avec candeur ou scepticisme mais avec une insistance touchante. Longtemps ignorée ou mal comprise, ces traces du paganisme de la littérature médiévale s’offrent aujourd’hui à la sagacité des historiens des religions et révèlent tout leur intérêt mythologique pour une compréhension renouvelée de la culture du Moyen Âge…

Vogesus le 10/09/2018

Les Celtes

Hiustoire d’un mythe

Jean-Louis Brunaux

IMG_9367Présentation du livre :

Durant deux millénaires, les Celtes ont été oubliés mais, depuis quelques décennies, ils occupent le devant de la scène historique, effaçant du même coup Gaulois et Germains. Qui étaient-il en réalité ? Et ont-ils même existé ?

Pour répondre à ces questions, l’auteur se livre à une vaste enquête, l’obligeant à remonter aux sources écrites les plus anciennes. Il apparaît ainsi que, que depuis leur rencontre avec les voyageurs grecs, les Celtes n’ont cessé d’être l’objet des mythes les plus divers, des plus poétiques, au plus idéologique, voir raciaux. Parce qu’ils ont toujours paru indéfinissables, généalogie, histoire, linguistique, archéologie et comparatisme se sont emparés d’eux comme des exemples ou des modèles malléables à merci.

Chacun peut s’imaginer ces hommes à sa manière et les utiliser dans des théories qui souvent ont peu à voir avec l’histoire objective.

Il est temps aujourd’hui de rendre les Celtes à leur réalité

Jean-Louis Brunaux est directeur de recherche au CNRS, spécialiste de la société gauloise. Il est l’auteur de nombreux ouvrages, notamment les druides. Des philosophes chez les barbares.

Extrait :

Page 232

… ainsi, dès le début du XVIIIe siècle se forgeait un mythe qui sera, jusqu’à nos jours, le plus efficace instrument de propagande du celtisme, celui d’un conservatoire de l’univers celtique dans l’extrême Occident de l’Europe. Depuis, ce lieu s’est déplacé encore un peu plus à l’ouest pour se fixer définitivement en Irlande – il est vrai qu’il ne pouvait aller au-delà. Cet imaginaire commun à l’Armorique, au pays de Galles et, quelques temps plus tard seulement à l’Irlande et à l’Écosse devait lui aussi se trouver une appellation générique. Il reprit celle qu’étymologiste est linguiste avait mis à la mode. Les populations, refoulées vers l’océan en des terres ingrates par un pouvoir central hautain et méprisant, avez désormais en commun un héritage, déclaré celtique de façon péremptoire. Elles pouvaient se réclamer d’une histoire indépendante et beaucoup plus ancienne que celle de la nation à laquelle elles étaient rattachées de force. Avant de devenir politique, cet étendard devait s’orner de motifs culturels. Les linguistes avaient construit la base de l’édifice, son fondement. Cependant, Pour que la bâtisse tienne corps, il fallait qu’elle fût populaire. Les populations celtiques devaient y sentir chez elle, se l’appropriant même ; elles le firent par le biais de la littérature…

Les druides
Jean-Louis Brunaux

IMG_9375Présentation du livre

Qui sont les druides ? Depuis l’Antiquité, il suscite un étrange intérêt. S’ils ont eux-mêmes cultivé les mystères, mythes et idéologie ont contribué à brouiller davantage leur image. Prêtres, magiciens, devins : les fonctions qu’ils ont été attribuées sont aussi diverses et contradictoires.

La recherche qui est menée ici prend l’allure d’une enquête policière ou toutes les pistes sont ouvertes. L’auteur doit remonter au plus anciennes mentions des druides, quand ils étaient considérés par les Grecs comme des philosophes, pour découvrir leur origine au début du premier millénaire avant notre ère. De là, il peut reconstituer leur histoire et celle des représentations dont ils ont fait l’objet jusqu’à nos jours.

Avec eux, c’’est aussi une nouvelle image de la Gaule qui se dessine, loin des préjugés et des images d’Épinal. 

 

Histoire du Christianisme

Alain Corbin

IMG_9368Présentation du livre

Le christianisme imprègne, avec plus ou moins d’évidence, la vie quotidienne, les valeurs, les choix esthétiques de ceux-là même qui l’ignorent . Il contribue au dessin du paysage des campagnes et des villes. Il fait parfois l’actualité. Or les connaissances nécessaires à l’interprétation de cette présence s’effacent, avec rapidité. Du même coup, la compréhension grandit.
Admirer le Mont-Saint-Michel et les monuments de Rome, de Prague ou de Belém, se délecter de la musique de Bach ou de Messiaen, contempler les tableaux de Rembrandt, goûter véritablement certains ouvrages de Stendhal ou de Victor Hugo implique de pouvoir décrypter les références chrétiennes qui constituent la beauté de ces lieux et de ces chefs d’œuvre. La saisie des débats les plus récents concernant la colonisation, les pratiques humanitaires, la bio-éthique, le choc des cultures suppose, elle aussi, une connaissance du christianisme, des éléments fondamentaux de sa doctrine, des péripéties qui ont scandé son histoire, des étapes de son adaptation au monde.

C’est dans cette perspective qu’une soixantaine de spécialistes ont été sollicités pour parcourir les grandes dates, les grands moments, les grandes figures du christianisme, des origines à nos jours. Destiné à un large public, cette ouvrage collectif intéressera les lecteurs chrétiens soucieux d’approfondir leurs savoirs et, plus encore, tout ceux qui, par simple curiosité intellectuelle ou pour mieux comprendre l’environnement et la culture de l’autre, désire connaître l’histoire d’une religion qui, jusqu’alors, leur demeurait opaque.

Quelques extraits

Page 29
Ces communautés sont encore dans le judaïsme malgré la présence en leur sein de chrétiens d’origine grecque. Durant une période difficile à déterminer avec précision, elle resteront dans le giron du judaïsme, nonobstant les conséquences des révoltes juives contre Rome de 66 à 74, de 115 à 117 et de 133 à 135. Il est difficile de parler du christianisme, en tant que religion constituée et plus ou moins accepté, si ce n’est reconnu avant la seconde moitié du deuxième siècle – dans Le meilleur des cas. Auparavant, le christianisme était soit dans le judaïsme, soit hors du judaïsme, mais sans constituer pour autant une religion déliée de ses racines juives.
Au milieu du deuxième siècle, le christianisme acquiert son autonomie relative à l’égard du judaïsme, sans même avoir à couper les ponts : ce courant religieux n’a pas vraiment de date de naissance, car son édification a duré plus d’un siècle jusqu’à cet essai d’émancipation – un divorce qui ne sera jamais prononcé, malgré les excommunications réciproques. La séparation ou la rupture d’avec le judaïsme sera le résultat d’un parcours semé de conflits, lesquels prendront d’abord une forme Inter juive (entre juifs chrétiens et juifs non chrétiens) avant de revêtir ensuite une forme antijuive (entre chrétiens et juifs). Au cours du deuxième siècle, on assiste à la marginalisation des communautés chrétiennes d’origine juive (Judéo-christianisme) au profit des communautés chrétiennes d’origine païenne (le Pagano-christianisme) : ce sont ces dernières qui s’erigéront progressivement en «Grande Eglise ».

Page 71
La diversité caractérise le christianisme naissant, selon les formes que prennent les relations avec le judaïsme, les rapports avec le monde polythéistes pénétré par les missions vers les gentils, et la référence au Christ dans les communautés primitive. Les épître de Paul les actes des apôtres de Luc témoignent du confit ; des différences existent entre la théologie des écrits Johanniques et celle des Évangiles synoptiques. On pourrait multiplier les exemples, en tenant compte aussi des plus anciens parmi les écrits chrétiens, qualifié ultérieurement « d’apocryphes ». Multiples, les églises construisent leur identité, les individus, les doctrines et les usages circulent, tandis que s’expriment des aspirations à l’unité. Tant que les églises vivent le présent comme imminence des derniers temps, les divisions, parce qu’elles provoquent des troubles, apparaissent comme autant de signes de l’heure ultime et il suffit pour les comprendre et les dominer d’y voir l’intervention de « faux prophètes » que décrit la tradition vivante de l’apocalyptique. Dès lors, cependant la parousie le ( retour du Christ) tarde à se manifester et que le christianisme s’organise pour assurer sa diffusion dans un monde qu’il ne perçoit plus seulement comme étranger, il est contraint de se représenter ces conflits internes comme le fait qu’une société établie une certaine permanence et d’associer aux critères de délimitation et d’exclusion tiré de son héritage originel des modèles emprunté à l’univers qui l’entoure.
L’opposition entre hérésie et orthodoxie est le résultat de l’affermissement des structures institutionnelles. Eusèbe de Césarée au IVe siècle a imposé pour très longtemps l’image de l’unité originelle de l’église, attaquée par des hérésies survenues plus tard.

Vogesus le 10/09/2018

Le symbolisme du corps humain
Annick de Souzenelle

IMG_9369Présentation du livre

Le corps a un langage par lequel il exprime sa jouissance et ses souffrances, mais il est aussi lui-même un langage en soi, un livre de chair. Apprendre à lire le corps, être attentif à son dessin, savoir décrypter les formes du labyrinthe anatomique ; c’est aussi entendre ce que nous disent les grands mythes de l’humanité sur la nature et la fonction subtile de chacun des organes ; c’est enfin, nous dit Annick de Souzenell redécouvrir l’arbre des kabbalistes, car si l’homme est « créé à l’image de Dieu » l’image de son corps doit être lu comme le reflet terrestre de cet arbre de vie dont nous parle la tradition de la Kabbale. Après des études de mathématiques, Annick de Souzenelle longtemps infirmière anesthésiste, est psychothérapeute. Parallèlement, elle poursuit depuis une trentaine d’années un chemin spirituel d’essence judéo-chrétienne, mais très ouvert aux autres traditions, qui l’a conduite à la confession orthodoxe.

Extrait

Page 119
Les genoux
La seule attitude de prière qui, à ma connaissance, soit mentionné dans la Bible est celle-ci : « mais Elie monta au sommet du Carmel et, se penchant contre la terre, il mit son visage entre ses genoux ». (1 Rois, XVIII, 42)

Dans ce texte, il semble qu’il y soit agenouillé et que son visage vienne entre ses genoux toucher la terre. La prière d’Elie est ardente : il demande la pluie pour la terre desséchée ; un passage à la fécondité ! Cette posture de prière, qui esr encore celle des musulmans, va peut-être nous aider à approcher la mystérieuse signification des genoux.

Dans la symbolique astrologique, les genoux sont liés au signe du capricorne, signe de terre en ce que la terre a de plus lourd, de plus concentré, de plus secrètement enfouit dans ses profondeurs hivernales. De même que les pieds correspondent à Malkuth en tant qu’élément Eau de même les genoux correspondent à cette même séphirat en tant qu’élément Terre. Dans ce sens, les pieds sont liés au fœtus dans le ventre de la mère, les genoux à l’enfant à sa naissance. Sur un plan intérieur les pieds : ou non-encore-accompli, les genoux : à l’accompli.

Les nombres cachés
Georges Jouven

IMG_9371Présentation du livre

Dès l’aube de la civilisation, les hommes se sont préoccupe des relations entre leur domaine propre, la Terre est le domaine céleste où évoluait leur créateur et Maître.

Très tôt encore, leurs réflexions les amenèrent à penser que le seul Absolu dont il disposait, les nombres élément abstrait, universel et immortel, était apparenté au divin : ils croyaient, en effet, que les dieux après avoir utilisé l’absolu des Nombres pour calculer le Monde et ordonner la Création , en avait fait cadeau aux humains, permettant ainsi à quelques privilégiés, les Initiés, de dialoguer avec eux afin de savoir comment les imiter. Les nombres se trouvaient ainsi constituer l’absolu universel, appartenant temps au domaine des Créateurs qu’à celui de leurs Créations. L’arithmologie, à l’origine jeu mathématique sacré et secret, eut pour objet de redonner les modalités du dialogue entre la Terre et le Ciel. Elle fut connu des seuls Initiés qui furent ainsi tout naturellement amenés à rechercher la valeur des correspondances chiffrer entre les absolues divin, Dieu, Ciel, Terre, Soleil, et les Nombres.

La première partie des « Nombres cachés », étude consacrée à l’arithmologie opérative des anciens, présentera l’évolution de l’arithmologie depuis ses premières manifestations (arche de Noé sumérien, le géant Gilgamesh, 5eme millénaire)jusqu’à son éclipse que l’on peut situer vers notre Ve siècle. Partant de l’universel binaire, paire-femelle impaire-mâle, lié depuis toujours au plus antique concept religieux indo-européens, le Ciel et la Terre, nous accéderons aux arithmétiques sumérienne et égyptienne, génératrice des ziggourat et des pyramides, pour aboutir à l’apogée pythagoricienne.

Avant de présenter une conclusion, la seconde partie des « Nombres cachés » analyse, en leur apportant des éclaircissements, quelques cas concrets célèbres : « la Genèse », « le Nombre nuptial « , les « Bucoliques » de Virgile, la « Bête et la Jérusalem de l’apocalypse », « la Mélancolie » de Dürer.

L’auteur souhaite que cette étude contribue à réhabiliter une tournure d’esprit de nos ancêtres aujourd’hui disparue.

 

L’architecture cachée
Georges Jouven

IMG_9373Présentation du livre

« L’architecture cachée » et son livre jumeaux « les nombres cachés », publié sensiblement à la même date il 978, constitue une des étapes de l’étude du symbolisme de l’architecture traditionnelle.

« L’architecture cachée » présente l’analyse graphique l’un des plus célèbres monuments méditerranéen, le Parthénon, construit c’est l’acropole d’Athènes de 447 à 432 par les architectes Ictinos, Callicrates et le sculpteur Phifias. Cette analyse montre de façon détaillée comment les architectes mirent en œuvre les proportions de l’esthétique pythagoricienne ; elle constitue jusqu’à maintenant l’unique exemple explicitement connu en Grèce.

« L’architecture cachée » présente également une esquisse de l’évolution du symbolisme de l’architecture traditionnelle des origines la révolution ; « la forme initiale » 1985 est venu compléter et préciser les généralités de cette esquisse

 

 

 

Croyances populaires au Moyen Âge
Philippe Walter

IMG_9374Présentation du livre

Pourquoi les sorcières utilisent-elles un balais pour se rendre au Sabbat ? Comment guérir une verrue ? Comment raviver l’amour de son mari ? Comment deviner le sort de malade ? Le Moyen Âge répond à ces questions par des croyances. Elles sont innombrables : il y en a pour chaque moment de la vie. On les croit saugrenues. En fait, elles reposent sur une logique très particulière qui relève de la pensée magique. Pour tenter de les comprendre, il faut les replacer dans l’univers mental qui les a produit. C’est un des objectifs de ce livre.

Le Moyen Âge représente mille ans d’histoire occidentale. Il vit l’établissement et la consolidation du christianisme qui dut combattre les rites archaïque et les croyances païennes rebelles à sa nouvelle vision du monde terrestre et de l’au-delà. L’exploration de ces survivances populaires permet ainsi de saisir l’univers médiéval de l’intérieur. Malgré la répression qui les frappe, les superstitions témoignent du pouvoir intacte de l’imaginaire sur la part inconnue et angoissante de la vie humaine.

Extrait

Page 24
… la mort et l’au-dela revisités
Enfin et surtout, le christianisme bouleverse la vision de la mort et de l’au-delà en vigueur avant lui. Pour les religions de l’Antiquité, le culte religieux était fondé sur la hantise de la mort. Les âmes des défunts revenaient périodiquement hanter les vivants : elles étaient craintes pour leur pouvoir malfaisants. Tous les morts prématurés ce qui pouvait faire beaucoup de monde étaient considérés comme funestes ; on les appelait larves et ils aidaient les sorciers et magiciens. Seuls, quelques héros adulés rejoignaient directement les Champs Élyséens, et ne nuisaient jamais aux mortels. Pour l’église, il fallait désormais sauver l’humanité entière du fléau la damnation afin de la conduire, après la mort, vers une vie d’heureuse d’éternité.

Vogesus le 10/09/2018

 

 

Réalités et mystères des Vierges Noires
Roland Bermann
Préface de Jean Tourniac

IMG_9397Présentation du livre

« Noire,comment est-ce possible ? Comment se peut-il que Notre-Dame, la Très Pure, le Lys,… dont il dit qu’elle est douceur et lumière, puisse être représenté avec un visage noir, des mains noires aux doigts trop longs… »

Ainsi débute cette étude qui, entre autres, tente d’établir le rapport existant entre la Mère obscure telle qu’elle apparaît dans les anciens cultes et Notre-Dame.

Pour comprendre le pourquoi des Vierges Noires, bien plus que le comment, quoi qu’il ne soit pas pour autant omis, ce livre rappelle aux lecteurs ce qu’était , dans sa réalité profonde, le mode de pensée du Moyen Âge de l’imagier, du tailleur de pierre et du moine. Ce Moyen Âge si décrié et pourtant si puissant dans sa pensée religieuse et traditionnelle ou sens que René Guénon donne à ce terme.

Ce « pourquoi » nous montre le chemin intérieur que suivaient le pèlerin, le moine et l’orant , face à la vénérable statue dont les sanctuaires eurent une telle importance du XIe au XIIIe siècle. Que l’on considère la voix de Saint Bernard de Clairvaux, celle de l’alchimiste ou celle du compagnon, les unes comme les autres nous conduisent à la véritable question : celle de notre réalité ontologique. Sous le voile des symboles, sous le sceau du secret, reposait et repose aujourd’hui encore la réponse. Chacun, pour peu qu’il le désire vraiment, petit y avoir accès.

Ce chemin intérieur qu’impose la Vierge Noire est une véritable voie initiatique en tout point conforme à la démarche traditionnelle si évanescente à notre XXe siècle. Pour la retrouver, il nous faut prendre conscience de ce que nous avons perdu, et elle est l’un des jalons qui nous est proposé.

Quelques Extraits :

Page 78
Il faut en effet remarquer qu’il y a une intéressante relation entre cette conjonction la non manifestation symbolisée par le noir et le principe actif, emblème de la manifestation, qui représente visuellement la tête. Le visage noir devient ainsi un emblème de totalité, de réalisation, cette réalisation qui est le but du « cherchant »

Page 84
Dans son « Traité des catégories de l’initiation » Mohtiddin bin Arabi, XIIe siècle déclare que ceux qui ont suivi la voie initiatique jusqu’à son plus haut niveau et qui sont par-là devenus « les hommes de confiance de Dieu » disent que le visage du soufis est noir en ce monde-ci comme dans l’autre car ils n’ont plus alors ni nom ni traits propres mais ils sont effacés dans la véritable prosternation. Le soleil de la contemplation divine les a brûlés tout comme le soleil a brûlé le visage de la Sulamite du cantique des cantiques qui, pourtant est « noire est belle ».

Un peu plus loin …

On le retrouve dans plusieurs enluminures de manuscrits et l’une d’elles, notamment, l’expose très clairement. Il s’agit d’une enluminure appartenant à un commentaire sur l’apocalypse de Saint-Jean qui montre le Christ remettant le livre à l’Apôtre Saint Jean. Ce manuscrit, daté de 1028-1072 provient de l’abbaye de Saint Severs. Il est
conservé à la Bibliothèque nationale où il peut être consulté

Voir l’iconographie sur le site de la BNF

Cette enluminure, si elle n’est pas unique en son genre, est particulièrement suggestive et mérite que l’on s’y arrête. Les divers personnages sont représentés de 3/4 dans un lieu vu de face et comme toujours à cette époque, toute perspective est absente. Sur la droite du dessin, le Christ est assis sur un trône légèrement surélevé. Il montre de sa main droite, le doigt tendu de façon impérative, le livre fermé à l’apôtre Jean qui le tend vers lui.

Saint-Jean est debout devant lui sur la gauche dans la vie minuteur et tiens le livre à demain. Ce type de représentation, que ce soit par la posture ou par la vie Ture des deux personnages, et classique on dit Kono graphie de cette époque. Mais ce qu’il est infiniment moins et ce qui rend ce dessin particulièrement intéressant pour nous il sort totalement de l’ordinaire, c’est la localisation de la scène et les différents éléments entourant le Christ et Saint-Jean. Saint-Jean est debout devant lui sur la gauche dans l’enluminure et tient le livre à deux mains. Ce type de représentation, que ce soit par la posture ou par la vêture des deux personnages, et classique de l’iconographie de cette époque. Mais ce qui l’est infiniment moins et ce qui rend ce dessin particulièrement intéressant pour nous et sort totalement de l’ordinaire, c’est la localisation de la scène et les différents éléments entourant le Christ et Saint-Jean.

Ils sont loin d’être un simple décor et vont donner un éclairage particulier à cette enluminure. La scène est située sous une voûte supportée par deux colonnes. Le fût de celle de droite est décoré de croix et celui de gauche d’une sorte d’onde. Or la Vierge, comme nous le verrons au chapitre suivant, est un symbole des eaux primordiales de la genèse. Le Christ, lui, se révèle maître de l’eau principielle source de toutes choses…

Symbolisme dans l’art roman
Gérald Gambier

IMG_9405Présentation du livre
Sirènes, monstres, sagittaires et basilics peuplent les églises romanes. Nombreux sont ceux qui, un jour ou l’autre, ce sont interrogés sur la présence de ces sculptures mystérieuses dans des lieux de prière et de recueillement.

Depuis 1992, l’auteur a photographié et répertorié plusieurs milliers de chapiteaux afin d’en analyser les différentes mises en scène pour déterminer leur signification. Il en résulte qu’une véritable histoire, initiée par les moines de Cluny, est inscrite dans la pierre.

Pour la découvrir, il faut se laisser porter de chapiteau en chapiteau, juste éclairé par la lumière romane, pour comprendre et enfin savoir pourquoi ce décor s’offre à nous.

Ce guide constitue une avancée majeure dans le domaine du symbolisme, en démontrant que la période romane a su créer un langage propre qui se distingue de celui du symbolisme chrétien.

Sous forme ludique, le visiteur peut, index en main, parcourir une église d’un bout à l’autre en lisant clairement et logiquement le message des pierres. Sirènes, cordes, feuillages, pierres, arcs ou autres perles trouvent enfin une explication pertinente et fondée.

Quelques extraits :

Il est donc temps de dire que la sirène est la conscience, et que la sirène qui se tient la queue avec les mains, signifie que l’homme contrôle pleinement sa conscience. Les chapiteaux que nous venons d’examiner permettent encore de penser que le génie roman a créé la sirène à deux queues par nécessité car celles-ci représentent deux fonctions nécessaires à la foi catholique, l’examen de la conscience et la confession c’est-à-dire l’aveu des péchés que sont les poissons !En la cathédrale de Strasbourg dans la partie romane, une sirène nourrit son petit. La conclusion de ce symbole est qu’une conscience droite, celle que l’on nomme la bonne conscience, se forge dès le sein, se nourrit et s’entretient toute la vie. Sans cette bonne conscience, la vie éternelle n’est pas envisageable.

L’éternité est un objectif ultime de la vie, les imagiers ont imaginé de nombreuses façons de représenter la vie éternelle et de rappeler constamment son importance. Tout d’abord la représentation de Dieu lui-même par sa main qui bénit ou qui juge (Photo 64) par le trifront qui représente le Dieu en trois personnes (Photo 65) ou par le tinacria (Photo 66) où chacune des trois personnes de la Trinité correspond à un poisson eucharistique. Ce dernier symbole existe aussi sous d’autres formes comme trois lièvres réunis par les oreilles. Le tinacria est aussi posé sur un cercle, autre symbole de l’éternité ou de l’infini comme toutes les figures qui ne possèdent ni commencement ni fin, c’est le recommencement éternel des choses. Genoux fléchis, le personnage de la photo représente un cercle (Photo 67). Il montre que son humilité lui permet de marcher en direction de l’éternité. Celui de la photo 68 effectue un retournement, c’est-à-dire sa reconversion spirituel, double cercle qui le montre comme résultat de son acrobaties.

IMG_9399  IMG_9401

IMG_9402                IMG_9403

IMG_9398

IMG_9404

Vogesus le 18/09/2018

L’ésotérisme

Antoine Faivre

 

IMG_9406Antoine Faivre propose cinq acceptions du mot « ésotérisme » 

Premier sens : un sens hétéroclite…

Deuxième sens : des enseignements ou des faits secrets parce que volontairement cachés…

Troisième sens : un mystère est inhérent aux choses mêmes…

Quatrième sens :  » Gnose » comprise comme mode de connaissance mentant l’accent sur « l’expérimentiel », le mythique, le symbolique, plutôt que sur des formes d’expression dogmatique et discursif…

Cinquième sens : la quête de la « Tradition primordiale » On pose l’existence d’une Tradition primordiale dont les diverses traditions et religions répandues de par le monde ne seraient que des morceaux éclatés et plus ou moins authentiques. Ici l’ésotérisme est l’enseignement des voies qui permettraient d’accéder à la connaissance de cette Tradition ou de contribuer à la restaurer. Cet enseignement est principalement celui de l’Ecole traditionaliste dite aussi pérennialisme, dont les représentants anglophones utilisent volontiers le mot « ésotérism » pour se démarquer dela plupart des autres acceptions… 

extrait de Que sais-je 5 édition 2012

Vogesus 10/09/2018

… De tout cela, il ressort quelques chose de très important pour nous, humains, présents aujourd’hui, ici et maintenant : si les trois mondes existent toujours simultanément et les uns dans les autres, nous existons donc simultanément sur plusieurs plans à la fois : nous sommes du monde terrestre, nous sommes du monde de l’âme, et nous sommes du monde l’Essence. Nous sommes donc aussi, à présent même, potentiellement et réellement l’Homme Parfait : puisque ceux-ci existent dans sa prééternité, il est hors du temps. Si toutes les dimensions existent simultanément en miroir les unes avec les autres, tissées les unes dans less autres, nous appartenons à toutes en même temps.

Coran

Extrait L’Alchimie de l’Homme parfait dans le soufisme persan : la voie du coeur

par Claire Kappler chargée de recherche au CNRS, écrivain et conférencière

2009

   

Cathédrale de Strasbourg. Esotérisme de la Cathédrale de Strasbourg. Esotérisme. Toponymie. Lieux d’énergie. Taennchel. Géobiologie.

Extrait de la page 11. Le cerf vit mille ans. Le sanglier porte ses cornes dans sa gueule. La belette conçoit par la bouche et enfante par l’oreille. Le taureau perd sa force si on l’attache à un figuier. Le bouc a toujours la fièvre, et son sang est si chaud qu’il traverse le diamant.