Le celtisme est souvent perçu à travers le prisme des écrits romains et grecs, créant des fausses vérités à propos de cette civilisation. Les premiers historiens à l’aube du 19ème siècle en se référant aux écrits de Jules César les décrivent comme des barbares, assez primaires mais valeureux au combat.
Toujours au 19ème siècle de grands compositeurs tels que Richard Wagner ou des écrivains tels que Chateaubriand évoquèrent les Celtes au travers d’un prisme romantique leur accordant à tort des origines Irlandaise ou Bretonnes. Le Graal fait rêver…
De ce fait, beaucoup réduisent les origines du celtisme à ces manifestations inter-celtiques en Irlande ou en Bretagne, négligeant la complexité et la diversité de cette culture qui trouvait sa source au centre du continent.
Saviez-vous que la cornemuse ‘tibicen » est citée par Suétone comme instrument militaire des légions romaines permettant de transmettre des signaux et Néron en aurait joué. Nous sommes loin de l’Ecosse.
Cette vision trop étroite limite notre compréhension d’une grande civilisation.
Les Celtes, l’impossible vérité quant à leurs origines étaient présents sur le continent européen. Toutes les études convergent sur un territoire entre la Moselle et le Danube qui connaîtrait l’émergence de cette civilisation.
Comprenons qu’il faut réapprendre leur histoire au travers des récentes découvertes sur des sites aussi prestigieux que les sites de la Tène et de Hallstatt, la tombe de la reine de Vix, le calendrier de Coligny…
Abandonnons les confusions entre Stonehenge et Carnac, menhir et dolmen avec les celtes. Une éternité les sépare.
Et ce n’est que le début de grandes découvertes….
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