L’autre monde s’approche, les frontières s’estompent, le temps n’existe plus. Les Esprits peuvent marcher à nos côtés. Mais il n’y a rien à craindre de ceux que nous honorons. Nous avons tous effectué ce voyage qui va d’un monde à l’autre, de la nuit à la Lumière, de la mort à la vie.
Ecoutons l’ode à Lug, le Dieu bon interprété par Philippe,Françoise, Dominique, Anne Sophie et Manu tous membres du même Bosquet
Puis les portes du Sidh s’ouvrent devant nous donnant l’entrée à la Noire, toute confondue avec l’obscurité et les replis de nos pensées. Au tintement de la clochette elle entame son chemin passant de l’un à l’autre pour emmener ce qui doit l’être.
Ecoutons un instant le chant des Directions interprété par Philippe,Françoise, Dominique, Anne Sophie et Manu tous membres du même Bosquet
Seules la brume et les étoiles nous observent, témoins de l’instant, présent et infini. Ici une larme, là un souvenir, plus loin un sourire, les hommes ont rendez-vous avec eux mêmes au tréfonds de leur âme.
Immortels pensent-ils être, appartenant au Grand Tout. Par leur souffle reviennent les ancêtres, par le souffle ils reviendront pour autant qu’un souffle les portera.
Devant ce trouble, sur la question du souffle à venir, les hommes se rassureront en s’accordant avec la nature. Fidèle parmi les fidèles elle ne les oubliera pas.
Encore une fois prononcer son nom afin que l’ancêtre vous entendent.
Voilà que la Noire chargée des pensées se dirige vers le chaudron, loin de tous, à l’écart pour les confier au ventre du Dagda. Des coups sourds au sol croisent le silence.
Prendra t’il plus que ce qui lui a été confié. Crainte du moment.
Le feu passe.
Puis la Noire se retire laissant le silence derrière elle.
Les portes peuvent se refermer sur ce moment et la garde de l’épée s’abaisser.
Voilà enfin le calme revenu, la tension se relâche, la flamme est ravivée pour annoncer la nouvelle Lumière.
L’autre monde s’éloigne, les frontières se creusent, le temps revient. Les Esprits étaient à nos côtés. Mais il n’y a rien à craindre de ceux que nous honorons. Nous avons tous effectué ce voyage qui va d’un monde à l’autre, de la nuit à la Lumière, de la mort à la vie.
Allégés, buvons, fêtons, vivons et chantons aux quatre directions.
Ecoutons la fête chanté et joué par Philippe,Françoise, Dominique, Anne Sophie et Manu tous membres du même Bosquet
Vogesus novembre 2017
Merci à Philippe et Françoise pour leurs compositions musicales et leurs chants qui viennent nous ravir depuis la Belgique.
A Samain enfin, au premier de novembre :
« viande, bière, noix, andouille,
c’est ce qui est dû à Samain, feu le camp joyeux sur la colline,
lait baratté, pain et beurre frais »
Ce n’est pas, heureusement, le seul document dont nous disposions car il est question de Samain dans de nombreux textes. Nous avons, même, et cela en atteste l’importance, l’équivalent gaulois du nom irlandais dans le calendrier de Coligny : Samonios. Samain est à la fois en étymologie et symbolique une « réunion » et la fin ou la récapitulation de l’été. Cependant, malgré le rapport analogique de Samain et du nom de l’été (sam), la datation au premier novembre ne fait aucun doute. Samhain est encore le nom du mois de novembre en irlandais moderne. Tout cela est confirmé par la définition triple du glossaire de Cornac :
Cetsoman « premier mai » ou premier mouvement de l’été
Samrad « été » sam en hébreux, sol en latin, d’où il est dit samson sol eorum ; samrad est donc la course accomplie par le soleil alors que sa hauteur et sa chaleur sont les plus agréables.
Samfuin « affaiblissement de l’été, mort de l’été.
Extrait du livre Les Druides rédigé par Christian-J- Guyonvarc’h et Françoise Le Roux
Petit clin d’œil de Vogesus
Nous autres Gaulois sommes frères des Irlandais, chacun pour ses traditions dont les origines communes se tressent loin dans le temps. La Gaule s’étend du Nord au Sud et d’Est en Ouest et nombreux sont les tribus Gauloises.
Pourtant le lyrisme a pris le pas sur l’histoire faisant de la Gaule et des Gaulois des clichés.
Pour s’en convaincre, je vous invite à trouver dans un livre d’histoire, le nom d’un chef Gaulois des médiomatriques…
L’autre monde s’approche, les frontières s’estompent, le temps n’existe plus. Les Esprits peuvent marcher à nos côtés. Mais il n’y a rien à craindre de ceux que nous honorons. Nous avons tous effectué ce voyage qui va d’un monde à l’autre, de la nuit à la Lumière, de la mort à la vie.