Découverte d’un haut lieu d’énergies
Découverte ésotérique d’un parcours initiatique entre mythe et légende qui remontent à la nuit des temps. Taranis vous attend au Taenchel avec son énergie si particulière.
Le Taennchel, la Halle de Donnar (Taranis en celte)
Plus qu’une montagne sacrée ou un lieu à fortes vibrations le massif du Taenchel est une porte solsticiale. Quel en est le sens, une entrée ou une sortie ? Pour se libérer ou se charger en énergie ?
C’est le début ou la fin d’un cycle qui correspond à l’accomplissement d’un rituel. Cela sera le moment du lâcher prise dans la roue du temps…
MAJ 29/04/23
Le profane, avisé des dangers qui l’attendaient, au risque de perdre la vie, gravissait cette montagne pour venir chercher la Lumière.
L’initié venait y poursuivre ses travaux.
Imaginons un instant la plaine d’Alsace entre 5000 et 700 ans avant JC ; une étendue fortement boisée avec des marécages et des terres mouvantes. Rhénus, désordonné, envahissait la vallée avec une dizaine de bras et un nombre incalculable de détours et de petits cours d’eau. Rhénus régnait dans une forêt dense où les lianes se mêlaient aux arbres et à la terre. Tout était clair et obscur à la fois. Il n’y avait pas d’horizon et la lumière était loin derrière les feuillages. Les Génies, les Déités, les Esprits habitaient les lieux dans un arbre, une source, dans le bruit du vent. Les hommes, animistes peut-être, mais certainement païens vivaient entourés d’ombres et d’histoires.
La montagne toute proche attendait les Elus.
Imaginons l’extraordinaire surprise que devaient ressentir les initiés en voyant le soleil et l’horizon. Ils sortaient de la forêt sans jamais avoir vu au loin et là-haut ils découvraient l’infini. Le début et la fin. L’immensité s’exprimait enfin en une vision saisissable à l’œil.
En ces hauts lieux Vogesus abritait Wotan et ses deux Corbeaux, Hugin et Munin, la pensée et le souvenir.
L’immensité lui convenait. Il unissait en lui toutes les divinités.
Mais Wotan a confié le Taenchel à son fils Donner ou Taranis (celte)
La montée vers la Halle de Donner.
C’est à Saint Hyppolite que Gallus nous accueille, il annonce le jour avec son chant et marque le solstice d’été.
Puis le chemin monte et traverse la forêt. A l’origine c’était une forêt de chênes, d’où l’appellation Taennchel du mot Taen ou Tan qui en celte veut dire écorce de chêne.
Tout au long du sentier certains perpétuent une tradition en posant une pierre sur une autre pierre. Une pensée, un vœu, un espoir ou tout simplement un geste de respect. L’ensemble forme ainsi un tas en forme de pyramide.
Notons que la vitesse à laquelle le visiteur d’aujourd’hui se dirige vers la Halle n’est en rien comparable à celle du pèlerin d’autrefois. Aujourd’hui nous courrons, le trajet se fait dans la journée, en une seule fois. Les pensées et la réflexion disposent de peu de temps pour se poser.
Une première halte sur le chemin et le visiteur découvre la fontaine du Losbrunnen. La tradition locale nous apprend qu’il faut s’arrêter à cette source et tremper sa main dans l’eau en formulant un vœu. La Fontaine est sur la façade Nord mais orientée vers l’ouest. C’est un moment de purification sur ce chemin. Pourquoi ne pas laisser couler l’eau le long des mains ?
Plus loin un menhir renversé nous attend pour un moment de sérénité. Sa pointe est particulièrement rayonnante. Il convient de s’avancer avec prudence vers Ceugnant, le cercle divin.
En fait les menhirs sont orientés Nord est et 3 cercles d’énergie s’en dégagent. A la base Abred pour la migration des âmes, au milieu Gwynfyd pour la béatitude et enfin la pointe avec Ceugnant pour le cercle divin
Vous noterez que les rochers avoisinants sont largement couverts de mousse alors que le menhir est presque indemne, vous observerez également les encoches de part et d’autres. Le symbole ne demande qu’à être reconstitué pour fonctionner pleinement.
Cet endroit est une préparation au silence et à la méditation avant de se présenter à Gaïa, dans la grotte.
Dans cette chambre de méditation l’esprit recèle d’influences funestes, le profane réfléchit sur son parcours, il est encore libre et peu revenir en arrière.
Les parois sont recouvertes de salpêtre, une forme de sel nitrique. Autrefois un mélange de ce sel, de souffre et de charbon permettait de fabriquer de la poudre.
La roche est très humide, suintante par endroit, la végétation est dense tout autour mais vous constaterez que le sol de la grotte est sec. Il y a de nombreuses traces de feu et la cendre reste poussière, preuve que le sol est sec.
Les radiesthésistes évaluent le lieu avec un haut niveau de vibration.
Le lieu est idéal pour de la méditation, pourquoi ne pas y rester une heure ? ou deux ou trois ?
Après cette halte il convient de se décider de continuer ou non. Au détour du chemin Donner nous attend.
L’entrée de la Halle
Aucune demeure de Dieu n’est anodine. Chacune à son entrée et ses épreuves car l’accès se mérite.
La pierre que nous allons rencontrer est en forme de marteau ou de maillet. Elle s’appelle la pierre du cordonnier.
Cette pierre nous annonce sur quelle terre nous nous trouvons, ce n’est pas un sanctuaire mais un lieu d’initiation. C’est une porte solsticiale qui s’ouvre vers la lumière. Bien entendu elle annonce des voyages et des épreuves et la rencontre avec les éléments.
Donnar, Dieu du tonnerre et fils de Wotan frappe de son maillet pour libérer l’énergie, foudre et tonnerre.
Dans ses mains le maillet signifie la fermeté qui dirigera la quête du nouvel initié. Le temps est marqué. C’est un avertissement salutaire car le feu de la foudre consumera et dévorera l’être corrompu. C’est aussi le signal d’un nouveau départ, d’un élan.
Notons qu’au lendemain de la St Jean d’été, on fête saint Eloi. Très vénéré dans le nord de la France Saint Eloi a pour attribut symbolique le marteau ou maillet dont il use pour frapper le front du cheval mettant ainsi symboliquement en marche les énergies du cavalier.
Souvenons-nous que nous sommes partis de Saint Hippolyte dont l’ouvrage le plus important est la réfutation de toutes les hérésies. Quoi de plus logique que de réfuter les croyances païennes du Taenchel.
Hippolyte qui est aussi le fils du héros thébain Thésée et de sa femme Hippolyte Reine des Amazones ou cousin d’Antiope le conducteur de chars.
Alors revenons au Taenchel, chez Donnar et peut-être croiserons nous Epona la Déesse gauloise des chevaux.
Les épreuves de la Halle
Le labyrinthe est la première épreuve. Son entrée est dissimulée, ses couloirs abimés. Quelles rencontres ferons-nous, quels chemins emprunterons nous ?
Chacun y entre seul et parcourt le chemin selon sa propre destinée.
Le labyrinthe est aussi une allégorie du cheminement de l’âme comparable aux trois états du menhir, la migration de l’âme, la béatitude et le cercle divin. Mais à ce stade l’initié est directement impliqué dans la démarche qui est comparable à une quête. Saura t’il trouver la paix dans le tréfonds de son âme ?
Effectivement la deuxième épreuve est celle du bilan. Sommes-nous prêts à nous tenir dans la paix ?
Non loin du labyrinthe aux pieds de deux arbres en caducée une pierre est préparée pour l’épreuve. Sa forme est celle d’une guillotine
Le niveau de vibration est bas et garde la mémoire d’un lieu de sacrifice. Il est aussi possible de considérer le lieu comme une mise en garde afin d’initier une nouvelle démarche.
Bien entendu lors de la découverte du chemin initiatique chacun reste responsable de ses comportements pour sa sécurité et envers la nature pour le respect qui lui est dû.
© Vogesus 2020
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