Le calendrier Julien qui date de 45 avant JC a été abandonné en 1582 en raison d’un trop grand décalage entre la position du soleil aux moments des équinoxes et des solstices et les dates du calendrier.
En 1582 l’écart était de 10 jours, l’équinoxe du printemps tombait le 11 mars au lieu du 21 mars.
Les pères de l’Eglise s’en émurent et se réunirent sous le Pontificat de Grégoire XIII pour corriger ce décalage en supprimant 10 jours. Ainsi le 15 octobre fut suivi du 4 octobre.
Cet ajustement somme toute assez radical, comme si vous mettiez une pendule à l’heure, fut suivi d’une prescription à respecter dans les temps.
Ne pas mettre au calendrier le 29 février d’une séculaire sauf les années séculaires multiples de 400
C’est ainsi que :
1500 année séculaire non divisible par 400, il n’y aura pas de 29 février
1600 année séculaire divisible par 400, il y aura un 29 février
2000 année séculaire divisible par 400, il y a eu un 29 février
La principale motivation de l’Eglise pour ajuster le calendrier tient à annoncer la date de Pâques qui est fixée le premier dimanche de la semaine de pleine lune qui suit l’équinoxe de printemps.
En 2020, Pâques tombe le 12 avril c’est-à-dire le dimanche de pleine lune qui suit l’équinoxe de printemps.
Si nous avions poursuivi le décalage du calendrier Julien Pâques 2020 aurait été fêté le 25 avril et dans quelques centaines d’années au mois de mai.
Cette observation est à double sens.
L’orientation des édifices religieux tient compte pour partie du levé et du couché du soleil. Ainsi le 15 août 2020 dédié à la Vierge correspond à un 4 août en 1582 et à un 1er août en l’an 1000
© Vogesus 2020